Tunisie : Moncef Marzougui demande une trêve de 6 mois aux tunisiens 15.12.11

Publié le par printempsdespeuples44

Lors d’une rencontre avec deux journalistes de la chaine "Al Wataniya 1" et qui a été diffusée ce soir après le journal TV de 20 heures, le président tunisien Moncef Marzougui a demandé la suspension des sit-ins et de toutes les formes de protestations à caractère social ou politique, et ce, pour une durée de 6 mois.

Marzougui dit comprendre que certaines demandes sont légitimes mais il a toutefois insisté sur le caractère urgent de la situation économique du pays et la nécessité de faire un arrêt aux protestations tout en qualifiant la poursuite de ces actions comme une sorte de suicide collectif qui mènerait le pays vers une situation encore plus dramatique et que tout le monde en sortirait perdant.

"J'appelle l'ensemble des Tunisiens à faire une trêve politique et sociale, juste pour six mois (…). Une trêve politique englobant l'ensemble des partis politiques(...) et une trêve sociale, en cessant toutes les manifestations les sit-in et les grèves", a-t-il indiqué

 

Marzougui admet les grandes difficultés qui attendent le nouveau gouvernement mais il fait signaler qu’il n'est pas "sidi rabbi"et il claque les doigts d'un geste "bizarre" c'est le moins que l'on puisse dire !

 

« Si les choses ne s'arrangent pas d'ici six mois, a promis Marzougui, je présenterai ma démission », a-t-il déclaré .

 

Grève générale des médecins le Jeudi 15 décembre 2011

 

Un communiqué du Syndicat général des médecins, des pharmaciens et des chirurgiens dentistes de la santé publique relevant de l’UGTT, informe qu’une grève générale sera observée demain jeudi 15 décembre 2011.

 

Les corps médical et pharmaceutique de la santé publique des hôpitaux et groupements de santé de base de la Tunisie entameront une grève en signe de protestation contre la détention de Mourad Ben Mansour, un médecin qui a écopé 2 mois de prison  pour avoir livré un certificat non conforme sur l’origine du décès de l’un des martyrs de la Révolution.

Pour ne pas avoir mentionné « tué par balles » sur le certificat de décès d’un martyr lors des événements du 13 janvier au Kram, un médecin exerçant à l’hôpital régional de Kheireddine a été condamné à 6 mois de prison ferme et rayé à vie du tableau de l’ordre des médecins de Tunisie.

Publié dans Tunisie

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